Portugal: manifestation nationale le 23 mars
Publié:- Grève d'avertissement au Monténégro
- La nouvelle année scolaire commence dans l'incertitude en République tchèque
- Turquie : 91 universitaires licenciés de l'Université d'Ankara
- La grève des enseignants roumains, la plus grande de l'histoire moderne
- En Hongrie, la Cour rejette les plaintes concernant le référendum sur la nouvelle loi controversée relative à l’éducation
- La Hongrie adopte une loi controversée sur l'éducation malgré les protestations des syndicats de l'éducation
- Sensibilisation à l'impact du changement climatique sur l'éducation - Pleins feux sur les syndicats du Royaume-Uni
- Solidarité du CSEE avec les syndicats de l'enseignement du Royaume-Uni sur les questions d'augmentation de salaire et de réduction de la charge de travail et en faveur du droit de grève
- Les syndicats européens condamnent la législation anti-grève du gouvernement britannique
- Au Portugal, les enseignant·e·s et le personnel de soutien à l'éducation agissent pour protéger la planète - Pleins feux sur le travail inspirant de la FNE sur l'éducation à la durabilité

Dans la perspective de la grande manifestation nationale d'enseignants et d'éducateurs du 23 mars 2019 à Lisbonne, le CSEE a une nouvelle fois réaffirmé son soutien et sa grande solidarité avec toutes ses organisations membres au Portugal.
Les syndicats de l’enseignement ont déclaré que la loi n° 36/2019 publiée le 15 mars 2019 implique que les enseignants ne récupèrent que 2 ans, 9 mois et 18 jours de service gelé, en dépit de nombreuses critiques. De plus, compte tenu du regroupement des échelles de rémunération des enseignants, cette loi entraîne une répartition inégale du temps de récupération du service gelé.
Partageant le mécontentement des organisations membres portugaises, Susan Flocken, Directrice européenne du CSEE, a déclaré au nom du CSEE: «Les enseignants au Portugal exigent des améliorations concrètes et tangibles. Ils ne doivent pas être punis et subir un traitement injuste pour avoir fourni des services de qualité en période de récession et de compressions budgétaires dans le secteur de l'éducation. Nous soutenons FNE, FENPROF et SINDEP dans leur demande au gouvernement portugais de cesser de faire de petites concessions et de s'engager à investir de manière importante dans le personnel enseignant et dans une éducation de qualité ».