Le CSEE exprime sa solidarité avec les enseignants, élèves et personnels scolaires à la suite des tragédies en Autriche et en France
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Le Comité Syndical Européen de l'Éducation (CSEE) exprime sa plus profonde solidarité avec les victimes, leurs familles et les communautés scolaires touchées par la tragique fusillade survenue à Graz, en Autriche, et par le poignardage dramatique à Nogent, en France. Ces actes de violence épouvantables ont frappé en plein cœur les lieux où les enseignants, élèves et personnels scolaires travaillent chaque jour à construire un avenir meilleur.
À Graz, le 10 juin 2025, une tragédie a frappé la communauté scolaire lorsqu’un acte de violence insensé a coûté la vie à neuf jeunes élèves et à un enseignant. L’ampleur de cette tragédie a profondément choqué les communautés en Autriche et dans toute l’Europe.
Quelques heures plus tard, en France, un assistant d’éducation a été poignardé à mort à l’entrée d’un établissement scolaire à Nogent. Cette attaque s’ajoute à une série inquiétante de violences dans les écoles à travers l’Europe, et renforce le sentiment d’angoisse et de peur ressenti par les enseignants et les personnels scolaires.
En tant que syndicats européens d’enseignants, nous nous tenons unis dans le deuil des victimes et aux côtés de tous ceux et celles qui sont touchés par ces événements tragiques. Les écoles sont des lieux d’espoir, d’apprentissage et de communauté. Elles doivent rester des havres de paix où les enseignants peuvent enseigner et les élèves apprendre sans peur. Quand de telles tragédies frappent au cœur de l’éducation, c’est tout le tissu de notre société qui est ébranlé, remettant en cause notre engagement collectif envers la démocratie, le respect et l’inclusion.
Nous pleurons les victimes et exprimons notre solidarité envers leurs familles, leurs proches et leurs communautés scolaires. Ensemble, réaffirmons notre détermination à faire des écoles des lieux où chaque enseignant et chaque élève peuvent se sentir en sécurité, respectés et valorisés. La mort n’a pas sa place dans nos écoles.