Le CSEE exprime sa solidarité avec les enseignants en grève contre l’austérité en France
Publié:
			Le 18 septembre, les enseignants et personnels de l’éducation de toute la France mèneront une grève nationale. Ils dénoncent l’aggravation de la pénurie d’enseignants, la dégradation de leurs conditions de travail et le manque de soutien pour une école véritablement inclusive.
Cette mobilisation s’inscrit dans une contestation plus large du projet de budget 2026 du gouvernement, qui prévoit 43,8 milliards d’euros de coupes. Les enseignants et autres salariés rejettent ces mesures d’austérité qui affaiblissent les services publics et fragilisent l’école. Cette grève fait suite aux manifestations « Bloquons tout » du 10 septembre, qui ont rassemblé 200 000 personnes, et intervient alors que le FSU-SNUipp estime qu’un enseignant sur trois du primaire participera à la grève.
Un défi européen
L’austérité ne concerne pas que la France. Dans toute l’Europe, les gouvernements font porter le coût des crises sur les services publics. Les enseignants affrontent des classes surchargées, des bâtiments délabrés, des salaires stagnants et des charges de travail toujours plus lourdes. Ces politiques découragent la profession, aggravent la crise du recrutement et de la rétention, et menacent le droit à une éducation de qualité. Investir dans l’éducation n’est pas un fardeau, mais une nécessité pour la démocratie, l’égalité et la cohésion sociale.
La solidarité du CSEE
Le CSEE exprime toute sa solidarité avec ses organisations membres en France :
- FERC-CGT
 - SGEN-CFDT
 - FEP-CFDT
 - FNEC.FP-FO
 - SNESUP-FSU
 - SNETAA-FO
 - SNCS-FSU
 - SNES-FSU
 - FSU-SNUipp
 - UNSA Éducation
 
Notre appel
Le CSEE et ses membres rejettent l’austérité. Nous appelons les gouvernements européens à renoncer aux coupes budgétaires, à investir dans l’éducation et à valoriser la profession enseignante. C’est en respectant et en soutenant les enseignants que nos sociétés pourront garantir des systèmes éducatifs solides, inclusifs et démocratiques.