Ce projet vise à sensibiliser les sociétés européennes à l'importance et à la valeur de la profession enseignante, dans le cadre d'institutions éducatives de qualité, inclusives, centrées sur l'apprenant·e et durables. Le projet vise à renforcer davantage la contribution des partenaires sociaux de l'éducation à tous les niveaux pour une profession enseignante attractive, et à promouvoir et améliorer en permanence les structures et les capacités de dialogue social pour relever les défis auxquels est confronté l'avenir de l'éducation, d'autant plus que la pandémie de Covid-19 a renforcé les menaces préexistantes pesant sur la profession.

Advisory Group

  • John MacGabhann TUI Ireland
  • Ana Čanović TUEM Montenegro
  • Agata Adamek KSOiW NSZZ Solidarnosc Poland
  • Inga Vanaga LIZDA Latvia
  • Alexandra Cornea FSLI Romania
  • Rossella Benedetti UIL-Scuola Italy
  • Daniel Wisniewski EFEE Belgium
  • Samira Bührer EFEE Belgium
  • Paul Fields ETBI Ireland
  • Luigi Sepacci ANNISEI Italy
  • Jussi-Pekka Rode Finish Education Employers Finland

Funding

This project is funded with support from the European Commission.

Le 27 octobre 2021, le CSEE et la FEEE ont organisé le séminaire de lancement en ligne de leur projet conjoint de partenaires sociaux « Vers un cadre d'action pour renforcer l'attractivité de la profession enseignante grâce à un dialogue social efficace ». Les résultats de cette conférence permettront d’éclairer les recherches en cours et les activités à venir dans le cadre de ce projet, et alimenteront les travaux du Comité européen du dialogue social sectoriel.

Ce projet a été développé à la suite de la Déclaration conjointe CSEE-FEEE (2018), qui vise à sensibiliser les sociétés européennes à l'importance et à la valeur de la profession enseignante, au sein d'institutions éducatives de qualité inclusives, centrées sur l'apprenant·e et durables. Le projet vise à renforcer davantage la contribution des partenaires sociaux de l'éducation à tous les niveaux pour une profession enseignante attractive, et à promouvoir et améliorer en permanence les structures et les capacités de dialogue social pour relever les défis auxquels est confronté l'avenir de l'éducation.

Daniel Wisniewski, Secrétaire général de la FEEE, a présidé la session du matin, au cours de laquelle les participant·e·s ont eu l'occasion d'écouter et de poser des questions à deux experts dans le domaine des politiques éducatives. Peter Birch, coordinateur de la politique éducative et de l'analyse des systèmes à Eurydice (Commission européenne), a présenté le rapport 2021 du réseau Eurydice « Les enseignant·e·s en Europe. Carrières, développement et bien-être ». Les informations présentées dans le rapport montrent que l'attractivité de la profession enseignante, mesurée ici en termes de conditions de travail et de bien-être des enseignant·e·s, a été négativement affectée par la pandémie de Covid-19, et que plus de 50 % des enseignant·e·s dans une majorité de pays ont déclaré être insatisfait·e·s de leur salaire.

Howard Stevenson, professeur à l'Université de Nottingham (Royaume-Uni), a expliqué qu'il existe trois séries d'explications au manque d'attrait relatif de la profession enseignante : les facteurs démographiques, les engagements d'investissement public et les priorités de la politique nationale d'éducation. Le dialogue social est crucial pour pallier les problèmes de rétention et de recrutement qui affectent au moins un quart des pays européens.

Susan Flocken, Directrice européenne du CSEE, a présidé la session de l'après-midi. Les partenaires sociaux de Belgique, d'Irlande, de Pologne et du Portugal se sont relayés pour présenter comment ils ont promu l'attractivité de la profession enseignante par le dialogue social dans leurs pays respectifs. Les participant·e·s se sont familiarisé·e·s avec les nombreux défis communs et les opportunités communes d'amélioration. En petits groupes, les participant·e·s ont comparé et contrasté les domaines prioritaires concernant l'attractivité de la profession enseignante dans le contexte de leur pays. Les participant·e·s ont convenu que les enseignant·e·s sont confronté·e·s à des charges administratives excessives, à un manque de respect pour la profession, aux défis de la numérisation et à la nécessité de créer plus d'espace pour le dialogue social au niveau institutionnel. Des augmentations salariales progressives, des contrats de travail permanents, des campagnes de recrutement et une plus grande autonomie des écoles et des enseignant·e·s ont été répertoriés comme des solutions politiques possibles au problème de la faible attractivité.

Susan Flocken a clôturé la conférence en rappelant aux participant·e·s l'engagement du CSEE et de la FEEE à produire conjointement un cadre d'action au niveau européen. Le dialogue social offre la possibilité d'amplifier la voix des partenaires sociaux pour contribuer à une profession enseignante meilleure et plus attractive.

Présentations des orateur·trice·s