Monténégro: nouvelles informations concernant l'impact de la pandémie sur l'éducation

22 janvier 2020

L’épidémie de COVID-19 est une crise de santé publique totalement différente de tout ce à quoi l’Europe a été confrontée depuis de nombreuses années. Alors que le personnel éducatif et ses syndicats sont aux prises avec l'épidémie, nous soutenons et informons les organisations membres dans toute la mesure possible.

Au Monténégro, comme partout ailleurs en Europe, l'année scolaire a été fortement affectée par la pandémie et ses conséquences sans précédent: rentrée scolaire reportée, nouvelles méthodes d'enseignement en ligne, taux élevé d'étudiant·e·s et de personnels de l'éducation infecté·e·s, ainsi que des conditions de travail difficiles. Le Syndicat de l'enseignement du Monténégro (TUEM) n'a cessé de soutenir ses membres. «La lutte syndicale doit être permanente et nous ne devons jamais être entièrement satisfait·e·s des résultats obtenus, mais lutter sans relâche pour la dignité de chaque travailleur·euse de l'éducation», affirme Mme Slavka Bošković, Présidente du TUEM.

Le TUEM continue de se battre pour sa demande de valorisation des heures supplémentaires pendant la pandémie. C'est le premier point de discussion de la Plate-forme, qui a été adoptée par le Conseil exécutif du TUEM en décembre et qui sera présentée au nouveau ministère de l'Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports. «Nous avons la preuve que les enseignant·e·s et les autres personnels de l'éducation sont surchargé·e·s (en raison, entre autres, des nouvelles méthodes d'enseignement hybrides), et nous espérons que nous allons résoudre ce problème par le dialogue social. Si nous échouons, nous devrons revendiquer nos droits par le biais d'institutions compétentes. Dans le même temps, nous devons lutter pour l’égalité des salaires des enseignant·e·s avec ceux du secteur public. C'est le minimum que l'État devrait faire pour les personnes qui transmettent des connaissances aux jeunes», déclare Mme Slavka Bošković.

Le TUEM prévoit de tenir son Congrès, qui avait été reporté en raison de la pandémie de COVID-19, au premier trimestre de 2021.

Le CSEE réaffirme son soutien au TUEM et à toutes ses organisations membres, qui travaillent sans relâche pour garantir des conditions de travail sûres et de qualité à tou·te·s les travailleur·euse·s de l'éducation en Europe. Le CSEE, une fois de plus, appelle les gouvernements à lutter pour une reprise saine et inclusive, en accordant la priorité au secteur de l'éducation, comme indiqué dans la déclaration du CSEE intitulée «La voie de la reprise après la crise du COVID-19».